Ne soyez pas pressés de vous associer

jeudi 12 février 2009 | 0 commentaires
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La majorité des nouvelles entreprises déposent le bilan durant les 2 à 3 premières années d'opération. Le manque de capital en est une des causes principales. Une autre cause d'insuccès c'est le conflit chez les actionnaires ou les associés. Parlez à n'importe quelle entrepreneur qui a bâti avec succès son entreprise sur plusieurs années, et il y a de bonnes chances qu'il vous racontera une histoire d'horreur qu'il a dû vivre avec un ou des associés avec qui il ne s'entendait plus. Dans bien des cas, il vous dira que l'entreprise a survécu parce qu'il a dû faire des sacrifices énormes et reprendre lui-même la propriété et la gestion de l'affaire.

Il faut donc se poser la question : Pourquoi autant d'entrepreneurs ressentent-ils le besoin de s'associer ? Je crois que la réponse est simple. Ils n'ont pas la confiance et l'assurance de pouvoir réussir sans se regrouper avec d'autres personnes.

J'ai fait une session de coaching avec une femme (appelons la Sandrine) qui venait de lancer son entreprise environ six mois plus tôt. Sandrine côtoyait deux hommes qui possédaient des connaissances techniques pertinentes pour sa clientèle et son marché. Ces deux hommes avaient de très bons emplois et n'avaient aucune intention de les quitter pour l'instant. Sandrine, elle, avait quitter son emploi et s'était lancée en affaires. Elle misait tout sur le succès de son entreprise, mais un des hommes lui prodiguait des conseils d'affaires et de gestion. Sandrine ne savait plus où donner de la tête, d'autant plus qu'elle avait promis d'offrir une part de l'entreprise à ces deux hommes lorsque viendrait le temps d'exécuter un contrat d'envergure.

En d'autres mots, Sandrine prenait tous les risques, trouvait la clientèle, dénichait des contrats et bâtissait la renommée de sa compagnie. Pourquoi alors diluer son avoir et mettre en péril son indépendance et la possibilité de profiter de la croissance à venir en s'associant à ces deux individus ? Ne serait-il pas préférable de garder la pleine propriété de son entreprise, ainsi que le contrôle, et d'embaucher des exécutants en sous-traitance au moment voulu ?

À mon avis, il faut être très prudent avant de s'associer. Trop souvent, un des associés est le vrai entrepreneur, alors que l'autre n'est qu'un exécutant. Il n'y a qu'un des associés qui trouve des clients, fait le marketing, effectue des ventes. L'autre est « l'expert technique ». Imaginez lorsqu'il y a 3 ou même 4 associés ! Eh bien, sachez que les experts techniques, il y en a partout. Par contre, la compétence de vendre et l'attitude d'entrepreneur n'est pas tout à fait aussi commun.

Si vous êtes entrepreneur, ou espérez le devenir, ne soyez pas trop pressés de vous associés. Entourez-vous de bonnes personnes, certes, mais tâchez aussi de garder la propriété et le contrôle de l'entreprise que vous tentez de bâtir.

 © Richard Martin 2009

Assurances - suite

lundi 9 février 2009 | 0 commentaires

Suite à mon commentaire d'hier, M. Jean Touchette, directeur-général de la Chambre de commerce et d'industrie de Montréal-Nord, m'envoya ce message:

« Vous avez tout a fait raison et à titre d'information il existe un régime
d'assurance collective des Chambres de commerce. Si vous voulez obtenir plus
d'information vous pouvez toujours communiquer avec le représentant . M.
Roger Gagnon tél.: 514-384-8989. »


Il vous faut de l'assurance! (Euh...des assurances)

dimanche 8 février 2009 | 0 commentaires
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Vous êtes entrepreneur ou travailleur autonome. Cette entreprise est votre vie, et votre seule source de revenus. Que feriez-vous si la maladie vous frappait ? Que feriez-vous si votre bureau passait au feu ?

Ces situations ne sont pas impossibles. J'ai connu deux travailleurs autonomes qui sont tombés gravement malade. Dans le premier cas, l'individu avait omis d'obtenir une couverture d'assurance invalidité. Dans l'autre cas, l'individu en question avait toutes les couvertures nécessaires. Dans les deux cas, ils n'étaient plus en mesure d'exploiter leur entreprise. Il va sans dire que celui qui s'était assuré contre ces risques était dans une bien meilleure posture financière que celui qui ne s'était pas assuré. N'importe qui peut être malchanceux et être frappé par la maladie, mais l'absence de sécurité financière que peut entraîner une absence d'assurance invalidité et d'assurance médicale supplémentaire ne font qu'aggraver la misère.

Une consultante que je connaissait avait son bureau à domicile. Un incendie a partiellement détruit sa maison, incluant son bureau. Heureusement, elle avait des assurances qui couvraient ce genre de sinistre. Notamment, elle était couverte pour la perte de son lieu de travail pendant les travaux de réfection de la maison et du bureau. La compagnie d'assurance a donc défrayé tous les coûts pour un lieu temporaire de travail. Qu'aurait-elle fait si elle n'avait pas pris la peine de s'assurer adéquatement ?

Je ne suis pas un expert en assurances et il vaut mieux parler à votre courtier, mais tout entrepreneur doit penser à se protéger contre les risques les plus communs. Pour ma part, voici les couvertures que j'ai :
  • Le contenu de mon bureau, mon matériel informatique, les livres de références, etc. Dans les premières années, un simple avenant au contrat d'assurances de ma maison me suffisait, mais maintenant j'ai un contrat d'assurances séparé pour mon lieu de travail.
  • Assurance médicale supplémentaire
  • Assurance en cas d'invalidité
  • Assurance en cas de maladie grave
  • Assurance commerciale générale
  • Assurance responsabilité civile
Vos besoins doivent surement différer des miens. Qu'attendez-vous donc pour communiquer avec votre courtier d'assurances ?

 © Richard Martin 2009